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ascension du mont aiguille

MARQUE MONT AIGUILLE® - L'ascension du Mont Aiguille : topo, marche d'approche, voies et variantes, bivouac, descentes en rappel, souvenir inoubliable.

L'itinéraire d'Antoine De Ville et ses compagnons d'aventures en 1492 fut certainement une combinaison de la voie Freychet et celle des Tubulaires. Il aura ensuite fallu attendre le 16 Juin 1834 pour que le jeune Jean Liotard de Trézanne réitère à lui seul cette prouesse par la voie dite "normale".

L'ascension classique emprunte la Voie Normale ou ses variantes jusqu'à la base du passage des "Meules", puis traversent vers la Tour des Gémeaux pour rejoindre les vires, gradins et couloirs utilisés à la descente par les grimpeurs. Elle ne présente pas de difficultés particulières, outre pour ceux sujets au vertige, et se définit plus comme course de montagne conjuguant marches d'approche, parties d'escalade côtées III / IV au plus, passages de cheminées, vires herbeuses et ressauts, équipée partiellement de câbles régulièrement rénovés et d'ancrages scellés pour sécuriser les passages les plus exposés.
La descente classique démarre au niveau de la plaque commémorative du 500e anniversaire, emprunte la dernière partie des Tubulaires et se termine par deux rappels.
Au-delà de la nature parfois médiocre de la roche, le principal danger vient essentiellement de la haute fréquentation des lieux, de cordées inexpérimentées et des chutes de pierres récurrentes que cela engendre. Cela peut vite devenir une pluie de météorites à éviter selon qui est au-dessus de vous, troupeau de bouquetins compris. Une autre difficulté consiste à ne pas se perdre tant de variantes s'offrent à vous. Une première ascension accompagnée d'un guide permet de profiter pleinement du moment en toute sécurité, sans se préoccuper de l'itinéraire.

De nombreuses voies parcourent ses falaises abruptes, présentant plus ou moins de difficultés et d'engagement mais offrent autant de plaisir aux débutants ou grimpeurs chevronnés :

  • Voie Freychet (ED 7b>6c II P1+)
    1re ascension : Capitant, Courtial, Freychet, Magnan, 23 août 1929
    Voie tristement connue pour le décès de Jean Freychet après une chute de sa cordée lors de son ouverture, considérée comme l'itinéraire probable d'Antoine De Ville pour sa première ascension et encore empruntée régulièrement comme variante de descente.
  • Voie de la Tour des Gémeaux (D 5c>5b I P1+ E3)
    1re ascension : B. Clunet-Coste et J.-C. Planchon, 25 mai 1963
    Voie très classique, la plus parcourue après la voie Normale.
  • Voie des Etudiants (TD 6b>6a II P2)
    1re ascension : J.-L. Bernezat, J.-C. Lassalle, 20-21 août 1960
    Voie classique parcourue régulièrement malgré son itinéraire très vertical et athlétique.
  • Voie du Pilier S. (TD- 5c>5c II P2)
    1re ascension : sortie par la facette SE : Serge Coupé, A.Cornaz, 1er juin 1952 / sortie directe : Serge Coupé, M. Mariet, 8 juin 1958
    Belle voie classique des PréAlpes, exposée Sud, agréable et ensoleillée.
  • Voie du 29 Mai (TD- 5b>5b A1 II P2)
    1re ascension : S. Coupé et G. Lyan, 29 mai 1951
    Voie classique des années 1970/1980 peu parcourue actuellement, sans doute à cause de prises douteuses et risques de chute de pierres.
  • Voie des Diables (TD+ 6b>5c A1 II P2)
    1re ascension : C. Baudet, H. Desmoulins, F. Diaféra, J. Durand, 1970
    Belle voie historique, toujours parcourue régulièrement pour sa ligne magnifique à la recherche de faiblesse de la paroi et du rocher le moins pire.
  • Voie Coluche (TD 6a+ max, 5c II P3)
    ouverture : J. Carles et F. Petiot, 28 juin 1986
    Voie classique atypique parcourue assez régulièrement malgré sa fraicheur et son ensoleillement qu'en début d'après-midi.
  • Voie de la Directissime E. (ED 6b>6b A2 P4)
    1re ascension : G. Cretin, M. Robert, A. Rebreyend, 26 septembre 1965
    Belle voie difficile et oubliée malgré la ligne magnifique, située sur la droite de la face SE mais rarement parcourue aujourd'hui.
  • Voie des Tubulaires (4.3 / E4 D+ / S5)
    1re ascension : Max Lughinbühl, Léon Zwingelstein, 4 juin 1922 / 1re descente à skis : Rémi Lécluse et Pierre Tardivel, janvier 1992 pour les 500 ans de la première ascension
    Voie connue pour son joli couloir skiable en hiver (120 m) mais aussi empruntée habituellement pour la descente de la voie normale jusqu'au 1er rappel.
  • Voie Trilio (ED 7b>6c II P1+)
    1re ascension : C. Rémy, Y. Rémy, 11 avril 1992
    Voie moderne très difficile rarement parcourue, présentant un engagement certain à tendance expo ++.
Topo d'Ascension du Mont Aiguille, Voie Normale et Variantes, Trièves Vercors

Quelle que soit l'altitude exacte du Mont-Aiguille établie à 2086,70 m en 1956 après de nombreux effondrements de parois, l'arrivée sur le plateau sommital est grandiose et si particulière. Certes l'exploit n'a rien de comparable avec le Nanga Parbat mais il a un charme sans pareil. La vue est superbe sur tous les paysages alentours : les contreforts du Vercors avec le grand frère Grand Veymont, la Chartreuse, les Ecrins, la Meije, le glacier des Deux-Alpes, la chaine du Dévoluy...
Profiter de sa prairie fleurie, observer les bouquetins à flancs de falaises, installer un bivouac, planter la tente dans les ronds de cailloux à l'abri du vent, préparer un festin sommital digne des lieux, contempler le coucher de soleil, y passer la nuit au plus près des étoiles et aux premières lueurs se réveiller les paupières encore gonflées pour admirer le soleil sortir de la barre des Ecrins finit de rendre cette expérience inoubliable. Les cadeaux souvenirs MONT AIGUILLE® se doivent d'être à la hauteur de vos émotions et votre course mémorable.

Ascension et Bivouac au Sommet du Mont Aiguille, Trièves Vercors

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