PANIER

rainbow washing

MARQUE MONT AIGUILLE® : origines de fabrication des produits souvenirs à l'effigie de sa montagne éponyme et sa région, conçus au coeur du Trièves Vercors et pour la plupart fabriqués en France

Le label « Fabriqué en France » est une mention auto-déclarative qui signifie que la dernière transformation a eu lieu dans le pays. Outre ses limites déclaratives, cela reste surtout une belle opportunité pour certaines entreprises de laisser suggérer une production locale et artisanale, quand bien même cela ne concerne qu’une infime (voire ridicule) part de la fabrication.
Nous faisons donc le choix d'assumer et d'indiquer clairement les provenances sans jouer sur ces aubaines de communication utilisées à outrance. Car oui, il suffirait de faire coudre une étiquette ou d'imprimer les tailles de tee-shirts en France pour profiter du label, même s'il s'agit de transporter la marchandise à l'autre bout du pays spécifiquement pour cette opération et de la faire revenir. Cela n'a pas de sens.

La France possède de réelles compétences dans le monde du textile (lin, travail du cuir, filatures) et bien d'autres secteurs. Nous les priorisons dès que possible, si elles correspondent à nos cahiers des charges, en l'occurrence en matière de responsabilités sociale et environnementale ; d'autant plus si elles sont labellisées Entreprise du Patrimoine Vivant et possèdent donc un savoir-faire particulier dont les réglementations, les instructions et contrôles sont supervisés par l’institut supérieur des métiers, la commission nationale EPV puis le secrétariat d’Etat chargé du Commerce pour la décision finale.
Il existe également en Europe des savoir-faire et une chaine de production parfois plus dynamique, plus respectueuse et mieux adaptée à certains projets. Nous faisons donc le choix de sélectionner des partenaires selon tous ces critères, utilisant au maximum des matières premières proches du lieu de transformation pour éviter qu'elles ne parcourent plusieurs fois le tour de la terre, même si le produit fini doit ensuite nous être livré en France.

Côté réglementations, les pays Européens offrent des garanties aussi restrictives que la France pour la non-utilisation de produits chimiques, plomb, mercure, nickel et autres joyeusetés que l'on trouve encore dans certains pays d'Asie.
Le prix de la main-d'oeuvre n'est pas forcément beaucoup plus bas dans d'autres pays de l'UE. Elle est rémunérée à sa juste valeur, encore faut-il, comme en France d'ailleurs, que l'on fasse appel à un atelier déclaré.

A l'argument de contribution à l’économie nationale, nous répondons que tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter uniquement des produits 100% Made in France et que le produit final doit avoir une véritable valeur ajoutée en terme de qualité, durabilité, design et finitions, autre que celle de l'origine de fabrication.
Lorsqu'un produit n'est pas totalement fabriqué en France, cela ne signifie pas non plus que des activités et des emplois ne sont pas créés en local. Plus une entreprise répond à un besoin, offre des éléments forts et singuliers, plus elle peut bénéficier à chacun. Et puis, restons nuancés, dans une collection, il est possible d'avoir différentes provenances, selon les matériaux et besoins spécifiques d'un produit, en les limitant à l'Europe pour tous les points évoqués précédemment.

Concernant l'empreinte carbone, là aussi rien est simple...
Affirmer qu'un produit est plus bas carbone qu'un autre demande une étude rigoureuse que peu de structures sont en capacité de mener.
Mais c'est quoi exactement l'empreinte carbone ou inventaire GES d'un produit ? C'est une quantification des flux entrants et sortants associés aux différentes étapes du cycle de vie d'un produit pour en évaluer l'impact potentiel sur le changement climatique. Pour la calculer précisément, il faut prendre en compte toutes les émissions GES occasionnées : extraction des matières premières, transformations, emballages, transports, consommations, fin de vie (dégradation ou recyclage). Les méthodologies les plus connues sont la norme ISO 14067, le Greenhouse Gas Protocol (GHG) et le PAS 2050. Et encore, le calcul de l’empreinte carbone reste quantitatif et monocritère ; il repose seulement sur les émissions carbones d’un produit. Pour mesurer plus largement l’impact environnemental, l'outil d’analyse des cycles de vie (ACV) est plus précis, en recensant et quantifiant, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines.
Pas simple, on vous le dit.

Dans toute cette transition, ces nouveaux modèles, ces flous d'origines et d'impacts, nous faisons le choix de la transparence pour que vous puissiez choisir en tout état de connaissances. Notre objectif est de continuer d'apprendre, de suivre les évolutions, les filières, les innovations pour nous améliorer dès que cela est / devient possible, en écartant tous biais marketing pourtant bien efficaces mais en-dehors de notre ligne de vie.

article suivant